13 rue des beaux-arts (sans superstition)

« Quand Oscar Wilde arrive en cet hôtel, nommé à l’époque « L’hôtel d’Alsace », le lieu n’a pas grand-chose à voir avec ce qu’il est devenu aujourd’hui. 

 

En effet, le plus petit hôtel 5 étoiles de la capitale offre désormais un cadre délicieux, très edwardien, très anglais, capitonné de velours et de lumières douces. Très prisé par les stars hollywoodiennes vous serez très certainement surpris de découvrir leurs portraits ornant le bar…

 

Il est véritablement touchant d’imaginer le si flamboyant, le si attachant Oscar Wilde vivant ses dernières heures quelques peu tragiques en ces murs. Grande victoire du goût et du beau sur le temps, nul doute qu’il serait ravi de voir ce si bel écrin vaincre l’adversité de ses dernières années. Belle revanche posthume pour un amoureux du beau. On lui sait cette dernière saillie :  « Mon papier peint et moi nous livrons un duel à mort. L’un ou l’autre de nous va devoir s’en aller ».

 

L’immense Jacques Garcia a dessiné les contours contemporains dans les années 2000 et je ne peux que vous conseiller de goûter le cocktail signature du lieu nommé tout simplement « L’Hotel » (Purée de cerise noire, Citron frais, Vodka, Liqueur de Saint Germain) en méditant sur l’œuvre brillante et onirique d’un des plus grands conteurs de la Belle Époque.